Les fils de coton font partie des fils les plus agréables sur la peau, les plus doux et les plus appréciés des fils à tricoter. Avec ses nombreuses agréables qualités comme une haute faculté d'absorption et une sensation de fraîcheur au toucher, le coton est un fil idéal à tricoter et à crocheter en été. Les retors nets et fins sont stables et doux à travailler. Quand vous avez tricoté et crocheté du coton, vous tenez entre vos mains des produits durables et faciles d'entretien.

Derrière l'utilisation de fils de coton se trouve une production laborieuse vieille de plusieurs milliers d'années et gourmande en ressources :

Les fils de coton ont été produits dès 5 800 avant J.-C.Le coton est cultivé et travaillé en Inde depuis plus de 3 000 ans. Mais ce n'est qu'au Moyen-Âge que la plante et ses qualités se sont fait connaître en Europe. Les textiles en coton étaient à l'époque un produit de luxe et leur production demandait plus de temps que celle de la soie. Ce n'est qu'avec l'industrialisation que la production de matériaux en coton est devenue abordable en Europe.

Qu'est-ce qui rend le coton si unique et sa production si laborieuse ?

Ce que nous appelons coton, ce sont les poils des graines du gossypium, une malvacée. Les graines forment à leur surface des poils longs et fins, le linter. Ces fibres qui poussent dans les capsules des graines sont la matière première de la fabrication de papier, de matériaux de construction, de ouate et bien sûr de fils et de textiles. La fibre de coton est constituée à 95 % de cellulose, ce qui représente la plus grande teneur en cellulose des fibres végétales et rend le coton particulièrement hygiénique et agréable sur la peau. Le degré d'absorption du coton varie entre 10 et 20 % selon l'humidité de l'air. Le coton est extrêmement gonflant et absorbant, et aussi très solide. La fibre est de plus gainée d'une pellicule de cire et, lorsqu'elle n'est pas traitée, reste déperlante.

Si la fibre est grossie au microscope, on peut reconnaître sur sa coupe transversale les cavités des fibres et leur forme légèrement plate. Une fibre de coton mesure de 10 à 60 mm de longueur. La longueur et la finesse de la fibre sont déterminantes pour sa qualité et son traitement. Plus la fibre est fine et plus grande est sa qualité. Alors que les fibres les plus longues sont transformées en fils, les fibres les plus courtes servent à la fabrication de ouate dans l'industrie cosmétique.

Pour que la plante pousse bien, il faut beaucoup d'eau, beaucoup de chaleur et un sol argileux et sableux. Et c'est pour cela que les plantes de coton poussent principalement dans les régions tropicales et subtropicales autour de l'équateur. Les pays les plus grands cultivateurs de coton sont des pays comme la Chine et l'Inde mais aussi la Turquie, l'Afrique Centrale et l'Amérique Centrale ainsi que le sud des USA. Et pour que la croissance des plantes soit maximale, les champs sont arrosés artificiellement. La récolte a lieu au bout de 8 à 12 mois, à la saison sèche. Pour protéger les plantes de coton très sensibles des nuisibles, il est souvent fait usage de produits chimiques.

Avant l'industrialisation, les capsules de graines remplies de linter devaient être récoltées, triées et cardées à la main. Aujourd'hui, la récolte du coton et la séparation des fibres des graines se fait la plupart du temps avec des machines. Les graines séparées du coton sont transformées en huiles, en savons et en cires ou servent de semences. Lors du traitement suivant du coton brut sont extraites les fibres courtes du linter qu'il n'est pas possible de filer. Le linter sert par exemple de matière première dans la fabrication du CUPRO. Après la récolte, le coton est classifié, compressé en balles et livré à la filature. Le coton y est alors lavé mécaniquement, cardé et parallélisé de façon à pouvoir filer des fils.

Coton pima

Le coton pima est la dénomination d'un type de coton de grande qualité. Les fibres du coton pima se caractérisent par leur longueur, leur brillance et leur finesse. Ce type de coton, qui exige des qualités de sol bien particulières, ne peut bien pousser que dans quelques endroits. Le coton pima est surtout cultivé en Égypte et aux USA.

Coton bio

La grande consommation d'eau, de pesticides et de semences génétiquement modifiées qui sont nécessaires pour répondre à la forte demande en coton ont de lourdes conséquences sur l'environnement. Le coton bio est la réponse à la demande en alternatives plus écologiques à la culture conventionnelle de coton. Le coton bio est cultivé et entretenu sans produits phytosanitaires.

Fils de coton gazés et mercerisés

Sur quelques-unes de nos étiquettes, vous pouvez lire « coton gazé et mercerisé ».

Mercerisé signifie qu'un fil de coton a été ennobli avec de la soude caustique par un processus chimique. Les fibres de coton gonflent et ont une coupe transversale plus ronde et une surface plus lisse. Cela donne au fil un aspect brillant et un toucher soyeux. Après la mercerisation, les fils de coton sont plus doux, plus solides et mieux protégées du rétrécissement.

Pour le coton gazé en revanche, les poils qui se dressent sur le fil de coton sont brûlés. Les fils ont alors une surface plus lisse, ce qui facilite le tricot et le crochet.

Le coton chez LANGYARNS

Nous vous proposons un grand assortiment de fils de coton de très grande qualité. Dans cet assortiment, vous pouvez trouver aussi bien des fils 100 % coton bio que des fils avec du coton pima et des fibres de coton traditionnelles. Les fibres aux meilleures qualités nécessaires ont été utilisées en fonction de la construction des fils. La Turquie, le Pérou et les USA sont parmi les pays dont sont originaires les fibres de nos cotons. Pour vous, nous avons développé des retors classiques, créé de légers nuages de coton ou imaginé des fils fantaisie étonnants dans une explosion de couleurs. Nos fils en coton ont été produits avec beaucoup de passion et de soin pour vous apporter le plus de plaisir à les tricoter et à les crocheter !

Nos fils de coton...

Sources

Material Archiv 2024, Baumwolle, https://materialarchiv.ch/de/ma:material_561?type=all (consulté le 15.04.24).

Hessnatur Textillexikon 2024, Bio-Baumwolle, https://www.hessnatur.com/magazin/textillexikon/baumwolle/ (consulté le 15.04.2024).

Remei 2024, https://remei.ch/fibre-to-fashion/bio-baumwolle/ (consulté le 15.04.2024).
 

Le lin fait partie des plus anciennes plantes utiles de l'humanité. À partir des plantes filigranes aux fleurs bleues peuvent être produites des fibres de lin aux qualités incroyables. Les fils de lin sont un matériau de rêve en été parce que, lorsqu'ils sont travaillés, ils donnent des textiles durables et respirants. Il n'y a aucune limite à crocheter ou à tricoter des fils de lin. Ce matériau peut ainsi être aussi bien transformé en sacs robustes, en chapeaux avec de la tenue et en paniers qui gardent leur forme qu'en doux t-shirts et robes fluides. Les fibres de lin comme le jute et le chanvre font de plus partie des fibres libériennes à la surface desquelles adhérent très difficilement la poussière et les odeurs. Ce qui fait aussi du lin une matière intéressante pour les personnes allergiques.

Mais comment la plante de lin devient-elle un fil de lin qu'il est possible de tricoter et de crocheter ?

La fibre de lin se trouve dans la tige de la plante de lin Linum usitatissimum. La plante de culture appartient à la famille des linaceae et pousse de préférence dans les zones climatiques humides et tempérées, comme dans le nord de la France et en Belgique. L'extraction et le travail des fibres se fait lorsque la plante a un an et mesure environ 1 m de hauteur. Le lin est récolté 30 jours après la floraison. Il est pour cela extrait du sol avec les racines (arrachage). Les capsules des graines sont ensuite détachées de la tête des tiges (avec un peigne à lin).

Pour séparer les fibres de la tige, il faut d'abord dissoudre le ciment naturel qu'est la pectine. Cela se fait par le processus écologique du rouissage, au cours duquel les plantes restent étalées à la surface du champ pendant 3 à 6 semaines. Ce sont des micro-organismes qui, pendant cette période, déclenchent les processus de décomposition chimique dans la plante et libèrent les fibres pour la récolte. Les parties ligneuses des tiges sont ensuite séparées en broyant ou en battant le lin. Et lors du processus de teillage, ce sont les fibres longues qui sont séparées des fibres courtes puis, après le teillage, triées et nettoyées. Ensuite, les longues fibres sont homogénéisées, parallélisées et filées en pré-fil.

L'extraction et le travail des fibres de lin ont été supplantés par l'importation du coton en Europe. Mais depuis les années 80 et la prise de conscience écologique croissante, la fibre de lin est de nouveau plus transformée en textile. On peut se réjouir du fait que la culture de la plante de lin ne nécessite pas d'engrais et que la transformation des fibres du lin soit plus écologique que celle du coton. Ceci grâce au rouissage, ce procédé écologique avec lequel la pectine peut être éliminée sans produits chimiques.

Lorsque l'on compare les qualités du lin à celles du coton, il s'avère que les fibres de lin sont juste un peu plus grossières que celles du coton. Même si la structure de la fibre de lin est bien différente de celle du coton. La fibre de lin se trouve regroupée en faisceaux de fibres dans la tige de la plante. Les faisceaux sont composés de faisceaux de fibres (fibres techniques), qui sont eux-mêmes composés de différentes fibres : les fibres élémentaires. La fibre technique mesure 20 à 80 cm alors que la fibre élémentaire ne fait que 2 à 4 cm de long.

L'âge de la plante ainsi que le rouissage déterminent la finesse et la couleur de la fibre de lin. Les jeunes plantes donnent des fibres plus douces que les plantes plus vieilles, qui sont plus ligneuses. Les fils de lin peuvent aussi, alors qu'ils ne sont pas teints, prendre différentes nuances de couleur allant d’ocre à gris argent en passant par des nuances de vert.

Ces variations rendent les fibres de lin intéressantes pour la production de fil et nous permettent de vous proposer une large et attirante palette de couleurs de fils. Les fibres de lin que nous utilisons pour nos fils poussent dans le nord de la France, en Lituanie et en Belgique. Jetez un coup d'œil sur notre petit mais sympathique assortiment de fils de lin : avec CREALINO et LINO, nous vous proposons deux fils 100 % lin, l'un retordu et l'autre en fil maille. À côté de cela, PRIDE et LINELLO se présentent en retors souples de lin et de coton.

Les fils de lin sont très beaux à regarder ! Mais par leur manque d'élasticité, ils ne sont pas toujours les fils les plus faciles à travailler. Si vous aimez tricoter et crocheter avec du lin mais avez besoin d'un peu d'aide, nous vous invitons à lire notre article de blog avec des ASTUCES POUR TRICOTER AVEC DU LIN.

Sources

Hessnatur, Leinen https://www.hessnatur.com/magazin/textillexikon/leinen/ (consulté le 1.9.22).

Material-Archiv, Leinen https://materialarchiv.ch/de/ma:material_693/?q=Leinen (consulté le 15.04.24).
 

Linificio 2024, Linen yarn – Linificio (interrogé le 19.04.24).
 

Contrairement à la laine, le lin n'est pas élastique. Il faut donc impérativement laisser passer souplement le fil entre les doigts pour éviter les douleurs et les tensions.

De par sa nature rêche, le lin peut être difficile à contrôler sur des aiguilles en métal. Des aiguilles en bois permettent en revanche de créer suffisamment de frottements et de retenir le fil.

 Pour le lin, il est particulièrement important de laver et de bloquer l'échantillon (et le projet fini) car le toucher et le tomber sont très différents lorsque l'on tricote cette matière.

Après le lavage, le lin peut donner l'impression d'être rêche. Mais cette impression s'atténue après un léger passage à la vapeur. Et puis le lin s'adoucit à chaque fois qu'il est porté et lavé.

Les fils de lin sont aussi très bien adaptés aux ouvrages au crochet. Les solides fibres végétales donnent de la stabilité aux mailles serrées et aux brides et permettent de réaliser des filets à courses bien pratiques aussi bien que des t-shirts qui gardent leur forme.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les fibres de lin et la production des fils de lin, nous vous invitons à lire notre article : DE LA PLANTE AU FIL DE LIN.

Mailles de printemps

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La soie n'est pas une fibre qui pousse mais pas non plus une fibre produite artificiellement par l'homme. Comment naît donc ce matériau doux et brillant qui est transformé en textiles depuis 5 000 ans déjà ? La fibre textile de soie est obtenue à partir de cocons de vers à soie. Ceux-ci servent aux chenilles à se métamorphoser en papillon ou en papillon de nuit. Les vers filent leurs cocons à partir d'un fil mat pouvant mesurer jusqu'à 1,5 m de long : le grège. Le fil de soie est constitué de deux fils de fibroïne qui sont sont collés ensemble avec de la colle naturelle, la séricine. La fibroïne et la séricine sont produites dans le corps de la chenille. Dès que ces fluides du corps de la chenille sont exposés à l'air, ils durcissent. Les fils de soie vont du jaune or au ocre et ont une structure irrégulière. Lorsqu'ils sont teints, ils permettent d'obtenir des tons de couleur intense et lumineux.

Soie tussah

La soie tussah fait partie des soies sauvages. Pour sa production sont utilisés des cocons d'animaux sauvages dont les papillons sont déjà sortis. Pour cela, la couche extérieure des cocons est enlevée. Pour dérouler les fils de soie, les cocons sont ébouillantés, permettant à la séricine de se détacher. Mais pour la soie sauvage, la séricine se détache plus difficilement, ce qui rend la soie tussah plus raide et plus mate que la soie du mûrier. La soie sauvage est filée avec de la laine de mérinos, du cachemire et du coton et donne des fils de grande qualité.

Soie du mûrier

La soie du mûrier est obtenue à partir du ver bombyx mori. Ces vers à soie mangent les feuilles du mûrier d'où viennent aussi leur nom. De nos jours, le bombyx mori est surtout élevé en Chine. Comparé au fil de soie tussah, le fil de soie du mûrier est plus brillant, plus fin et a une structure régulière. Le grège est plus facile à dérouler que pour la soie sauvage et devient presque blanc lorsque la séricine a été enlevée.
Les vers à soie ne parviennent pas à casser le fil de soie parce que les cocons sont séchés à l'air chaud après l'opération de filage, à l'issue de laquelle les vers meurent. Ce sont jusqu'à 1 500 m de fil de soie qui peuvent être déroulés en continu. Un seul cocon produit en moyenne jusqu'à 2 500 m de fil de soie. Cette soie est aussi appelée soie grège = soie brute à cause de ce processus

Schappe de soie

La douce schappe de soie dénomme une soie légèrement brillante qui est constituée des déchets de la production de la soie du mûrier. Comme la production de la soie est très laborieuse et onéreuse, les producteurs de soie s'efforcent de réutiliser tous les restes issus du dévidage du cocon. La schappe de soie est donc constituée des couches irrégulières du cocon déjà dévidé. Pour produire un fil de soie à partir de ces restes, on utilise un procédé de peignage. La matière brute est nettoyée, peignée et mise en rubans. Elle est ensuite étirée en pré-fil.

Bourrette de soie

La bourrette de soie est elle aussi produite à partir de déchets, ceux de la schappe de soie.
La bourrette de soie est considérée comme un produit de moindre qualité Elle est mate et rêche car, à la différence de la soie du mûrier et de la schappe de soie, il est difficile d'ôter complètement la séricine de ses fibres ; celles-ci ont donc une structure irrégulière et couturée. Au toucher, la bourrette de soie rappelle le lin même si elle est plus volumineuse et plus solide que d'autres soies et tient également chaud. La bourrette de soie est souvent utilisée dans la médecine ayurvédique parce qu'avec la grande part de séricine qu'elles contiennent, ses fibres ont un effet anti-inflammatoire.

La soie dans les fils à tricoter

Toutes ces sortes de soies peuvent être trouvées dans nos fils à tricoter. Pour son grand confort, une bourrette de soie par exemple peut être mélangée à d'autres fibres. La schappe de soie et la soie du mûrier trouvent leur utilisation dans la production de fils de mohair duveteux qui ont besoin d'un retors solide et brillant ou qui sont tricotés en fils maille. Toutes les sortes de soie sont à même de donner douceur et brillance à un fil et peuvent être mises en œuvre lorsqu'un fil de qualité, solide et facile à teindre est nécessaire. Les fibres de soie de qualité que nous utilisons dans nos fils proviennent de Chine.

Tricoter avec de la soie

Un fil 100 % soie n'est pas élastique mais produit un ouvrage souple et flou au tricot. La soie a un tomber particulièrement beau et est idéal pour tricoter de longs pulls, robes ou hauts qui appellent une coupe large et ample.
La brillance de la soie avec sa surface douce offre à un ouvrage au tricot ou au crochet une qualité qui se voit et qui se sent. La soie est très agréable à porter directement sur la peau et, surtout en été, douce et rafraîchissante.
Les aiguilles en bambou ou en métal sont particulièrement adaptées pour travailler les fils de soie. Leur surface lisse permet au fil non extensible de bien glisser dessus.

Sources

Material Archiv 2022, Bouretteseide, Schappeseide (interrogé le 31.8.2023).
Hessnatur 2022, Seide, (interrogé le 22.6.2023).
 

« Sois comme le bambou ; plus tu pousses haut et plus tu t'inclines profondément ».

Ce proverbe japonais fait référence à la capacité d'adaptation du bambou qui, avec sa faculté de bouger avec la tempête, est terriblement résistant. Mais sa capacité d'adaptation n'est pas la seule qualité du bambou. En effet, il est aussi possible pour fabriquer des fils de produire des fibres et de la cellulose à partir de cette plante qui pousse vite.

Le bambou pousse dans les régions tropicales et subtropicales d'Asie, d'Afrique et d'Amérique du Sud où il est planté pour la production de fibres. Les fibrés de la plante se situent dans la tige du bambou. Pour extraire les fibres de cette tige très dure, celle-ci soit être plongée à plusieurs reprises dans un bain de soude caustique pour la ramollir. La tige est ensuite cassée avec des rouleaux et les fibres peuvent être libérées, cardées, peignées et filées avec d'autres fibres. Comme il n'est possible d'extraire que relativement peu de fibres et que l'extraction de celles-ci est un processus laborieux et onéreux, la cellulose du bambou sert aussi de base à la production de viscose.

La cellulose se trouve dans les parois des cellules de chaque plante et en assure la stabilité. Pour la viscose produite à partir de bambou, il s'agit donc d'une fibre semi-synthétique qui est fabriquée artificiellement mais qui est constituée de cellulose naturelle. À l'extraction de la cellulose, on obtient une masse blanche avec une structure filandreuse. Ce matériau appartient à la famille des polymères naturels et peut, avec de la soude caustique et du souffre, être dissoute en une pâte textile résistante. Dans un bain de filage acide, la pâte est durcie en filaments par un procédé de filage par voie humide. Le filament est ensuite lavé et les produits chimiques éliminés jusqu'à ce que le fil finisse par être composé de cellulose à 100 %. Pour finir, le fil de filage doit encore être étiré avant d'être bobiné en fil de viscose finie.

La viscose, et particulièrement la viscose de bambou, offre une alternative écologique au polyamide car, pour la produire, c'est une matière première, le bambou/la cellulose, qui pousse vite et pour laquelle on n'a pas besoin d'extraire du pétrole qui est utilisée. De plus, la culture du bambou ne nécessite pas l'utilisation de grandes quantités d'eau ni du tout d'engrais ou de pesticides. Les processus industriels de production de la viscose ont aussi beaucoup évolué ces dernières années. Les produits chimiques sont retenus dans des circuits d'eau fermés et ne sont plus éliminés avec les eaux usées. La consommation d'énergie de toute la chaîne de production est également sans cesse optimisée. Aucun standard international n'a cependant été défini pour la production de viscose de bambou et les méthodes de production durables dépendent de l'attitude progressiste des producteurs. C'est pour cela que seuls les viscoses et les bambous de producteurs responsables sont utilisés dans nos fils. La viscose de bambou contenue dans notre fil LIZA est issue de la production de Tangshan Sanyou en Chine.

Il est aussi bon de savoir que la cellulose peut être produite à partir d'autre chose que du bambou. L'eucalyptus, le pin, l'épicéa ou le hêtre peuvent aussi servir à produire de la cellulose. Avec des qualités similaires à celles du coton mais plus lisse et avec un brillant soyeux, la viscose de bambou se caractérise par une grande respirabilité et une grande capacité d'absorption de l'humidité. Grâce à son pouvoir absorbant et à son effet isolant, la viscose peut être utilisée pour la fabrication de fils aussi bien d'été que d'hiver. La viscose se laisse aussi sans problème mélanger avec des fibres animales et végétales pour obtenir la qualité de fil voulue. Les vêtements tricotés ou crochetés en viscose peuvent, selon leur construction, avoir un rendu flou et un aspect aussi bien très brillant que bien mat. La pure viscose n'est pas élastique sur les aiguilles ; il est donc recommandé d'utiliser des aiguilles qui permettent au fil de glisser un peu. Le mieux pour celles et ceux qui souhaitent un fil simple, lisse et doux à tricoter ou à crocheter et qui de plus se battent avec la transpiration de leurs mains, est de confier de la viscose de bambou à leurs aiguilles et à leurs mains justement.

Quellen

Hessnatur 2024, Textillexikon, Bambus, Bambus - Definition - hessnatur Textillexikon, 20.02.2024

Materialarchiv 2024, Bambusfasern, Bambusfasern | Material-Archiv (materialarchiv.ch), 20.02.2024

Hendschel 2015, S. 1-20 und Material-Archiv, Viskose, und Seilnacht.

Sanyou Group 2024, News Center, Blockbuster! Sanyou Chemical Fiber was awarded the title of national green factory - Corporate News - 三友集团 (ts-sanyou.com.cn), 23.02.2024.